Ensuite, dans un registre plus utilitaire, je suis tombé sur ce modèle conçu pour le “Cable management” (ce qui tombe bien, car il m’en reste encore pas mal à faire 
) :
La base a un trou pour être vissée, et la clenche qui se fixe dessus tient les fils et câbles.
C’est remarquablement bien conçu, cette fixation qui semble bizarroïde au départ est étonnamment costaude : la clenche ne se détache que si on écarte les extrémités, le poids des câbles n’y suffit pas.
Ce qui est perturbant, c’est que ces pièces petites et pas très complexes soient aussi difficiles à imprimer…
L’exemplaire “propre” ci-dessus est le seul que j’aie pu sortir jusqu’ici : la base ne pose pas trop de problèmes, mais la clenche est très pénible. Soit elle part en choucroute, soit elle est complètement déformée, voire les deux, comme celles-ci :
Et c’est là qu’on réalise que le mécanisme de fermeture est incroyablement résilient, car même mutilées ainsi, les pièces fonctionnent parfaitement !
Bon, en fait, comme d’habitude, c’était moi en mode boulet…
J’ai réalisé que pour imprimer le “Torture test” j’avais modifié les paramètres Cura suivant les recommandations de l’auteur… et bien sûr j’avais oublié des les rétablir.
Cela fait, ça se passe beaucoup mieux, j’en suis à ma 4e paire de base/clenche et ça sort à peu près proprement
Salut la foule, voici le petit billet d’humeur du jour, sur le thème :
Je suis convaincu que dans ce domaine technologiquement pointu de l’impression 3D, il reste une part importante de chamanisme, voire de Vaudou…
Hier matin, en guise d’entraînement, j’ai voulu imprimer un 5e exemplaire du fixe-câbles, après avoir nettoyé le plateau et refait le niveau.
La base est partie fleur au fusil, mais ensuite la partie gauche s’est décollée, formant un surplomb. La pièce est restée accrochée, légèrement rétrécie en largeur, mais reste fonctionnelle.
La clenche, en revanche, est très vite partie au tas, complètement décollée et agrémentée d’une belle choucroute.
Dépité, je suis passé à autre chose. Mais dans l’après-midi, en me promenant sur Thingiverse, je suis tombé sur un des nombreux modèles de support de casque audio (dont j’avais besoin), j’ai choisi le plus simple :
Une forme en “S”, 4cm de haut, ça semblait tranquille, et je n’ai pas prêté attention aux indications (souvent fantaisistes) de Cura sur le temps d’impression.
Un petit coup d’isopropyle, un petit réglage de niveau, et hop, on y va.
Première surprise : le bouzin commence par passer plus d’une heure et demi à imprimer ce gigantesque Raft qui occupe presque tout le plateau !
Et après ça, je vais imprimer un truc ridicule gros comme trois cacahuètes, et ça va partir au tas, comprenne qui pourra… 
La preuve, j’ai relancé le torture-test du fixe-câbles : cette fois la base s’est imprimée parfaitement, puis la clenche est partie en choucroute dès la première minute… (là je soupçonne la qualité du STL et/ou du Gcode…)
Au fait, ton BuildTak ne commencerait-il pas à s’user par hasard ?
Hello, rien n’est exclu évidemment, mais tout de même, cette machine fonctionne depuis à peine plus de 4 mois, et elle n’a pas imprimé tous les jours, bien loin de là…
Tiens, pour en revenir au Vaudou, un exemple parlant :
Hier j’ai voulu tester un autre modèle de fixe-câbles, qui me semblait plus costaud que les précédents :
Sur le coup je n’ai pas fait gaffe à la position dans Cura, et j’ai lancé le print tel quel.
En voyant monter l’objet je me suis dit “Houlà, ce truc n’ira jamais au bout, et la charnière, là, elle me semble impossible…”
Et pourtant si :
Après ce succès accidentel, je me suis rendu compte que dans les commentaires du modèle, la plupart imprimaient sur le côté, ce qui paraît plus raisonnable.
Eh bien j’ai essayé, et jamais rien obtenu d’autre que de la choucroute
Nouvel essai sur le côté avec un Raft : ouf ça va au bout et c’est plus propre, mais ça rajoute encore une demi-heure…
Je tente avec un Brim, pour voir si ça suffit… comme la couche recommandée est à .3, j’ai monté la buse à 210.
Bon, avec juste un Brim ça passe et même très bien, l’aspect de la pièce est super.
Malheureusement, le fermoir est bloqué d’un côté (sans doute le dessous), l’axe est soudé à la charnière, comme on voit à gauche 
Allez, je retente avec une couche plus fine…
Bon, en repassant d’une couche en .3 à 1.5, c’est évidemment plus long (1h50 , brim compris) et mieux fini, et surtout la charnière n’est pas bloquée
Je suis toujours épaté par ces ouvertures verticales comme à gauche, qui finissent par se refermer à coups de surplombs successifs…
Oui, mais on voit ce qui ressemble à des rayures sur les photos
C’est quoi une couche à .3 ? C’est l’épaisseur ?
La différence que je vois entre tes essais de charnière, c’est que verticalement elle colle au centre du plateau alors qu’horizontalement, elle en fait sans doute le tour.
Il pourrait être intéressant d’imprimer un pièce pas trop grosse une fois au centre et une fois en la déplaçant entre le centre et le bord depuis Cura. Si les deux essais ne donnent pas la même chose le plateau est en jeu. Peut-être n’est-il pas plan.
Celui de ma Ender 3 ne l’est pas tout à fait.
C’est pas impossible, faudra que j’essaie en effet.
Pour le moment cette pièce qui partait immédiatement au tas, couchée sur le côté, sort bien avec un brim, et avec une charnière fonctionnelle, c’est déjà un gros progrès 
Et, tiens-toi bien, j’ai un énôôôrme scoop au sujet des Timelapse
J’ai encore quelques essais à faire, mais je devrais pouvoir documenter ça demain…
Bon, hier je me suis fortement dispersé en tests logiciels divers et variés, du coup je n’ai pas conclu, désolé…
Il ne t’a peut-être pas échappé que des trois caméras de monitoring que j’ai installées, la Wansview Q6 est ma préférée.
La webcam USB est volumineuse et difficile à caser avec son support peu pratique, dans sa position verticale actuelle elle ne sert pas à grand’ chose.
La PiCam se colle un peu n’importe où avec un bout de double-face, mais l’image est médiocre, la mise au point délicate, et les nappes parfois capricieuses (j’en attends un lot aujourd’hui ).
La Q6 est par conception une caméra de surveillance IP (via rtsp).
Contrairement aux deux autres, elle n’est pas intégrée dans Octoprint, mais pilotée par une appli Android sur tablette, avec un joystick virtuel qui permet de déplacer la lentille dans tous les sens.
C’est cool mais à force ça m’embêtait de ne pas avoir le retour sur le même écran que ma vue Octoprint. J’ai donc fait une recherche sur “wansview Q6 Windows” et atterri sur le site “constaware” (visiblement chinois) qui propose l’appli ConstaCam pour piloter des IP Cam sous Windows.
L’ergonomie est rustique voire confusionnante, mais ça marche pas mal. L’intégration de la Q6 est simple et donne une bonne image Full-HD.
Jusque-là rien de renversant…
Ce qui devient rigolo, c’est que l’installation demande un dossier de données, dans lequel elle crée un sous-dossier par caméra, puis par année/mois/jour où le logiciel est utilisé.
Au début je ne comprenais pas pourquoi ce dossier était rempli de fichiers mp4, jpg (et même gif :-). En fait c’est le réglage par défaut, et la doc indique qu’on peut choisir ce qu’on veut dans les “paramètres avancés”.
Sauf que j’ai mis la journée à trouver cette boîte de dialogue
Pour mieux perturber l’adversaire, les devs on mis un classique menu “settings” dans le menu Windows en haut, mais qui ne permet que des réglages triviaux.
Ensuite ils ont été planquer un “bouton dropdown” tout en bas à gauche de la barre des tâches, qui lui offre un menu “basic settings / advanced settings”
Quand j’ai cliqué dessus par accident, j’étais à 2 secondes d’envoyer paître le bouzin…
C’est très mal documenté, mais je crois comprendre que :
En attendant de vérifier mon hypothèse sur les mp4, je me suis intéressé aux .jpg dans “dailysummary_files” : j’ai trouvé sur Gratilog un petit soft nommé MakeAVI auquel on donne à manger une liste de .jpg et qui produit… un AVI
Sinon dans la même catégorie j’ai aussi testé un logiciel libre qui s’appelle “iSpy”, mais comme souvent avec le Libre c’est encore plus le souk au niveau interface utilisateur, dommage.
En tout cas pour mon usage il est clair qu’on peut se passer des raspberry pour le timelapse, et pas besoin d’acheter une GoPro
Malgré le côté confus de l’interface, je trouve que la gestion des captures dans des dossiers séparés est bonne à priori. Je préfère ça qu’un unique dossier fourre-tout que tu dois changer à chaque lancement si tu veux quelque chose d’un peu ordonné.
Si la tête d’impression ne gêne pas la vue, on va peut-être comprendre pourquoi tes impressions décrochent aussi régulièrement
