La différence de qualité d’impression entre le cube et le support est impressionnante… avec le même filament neuf !
En vrai il est moins moche, sur la photo il reste des bouts de raft
Les pièces du cube sont moins exigeantes je pense, imprimées à plat et verticalement…
M’enfin compte tenu de mes débuts, c’est déjà bien
Journée prolifique… En traînant sur Thingiverse, je suis tombé sur ce type qui perd tout le temps ses embouts de visseuse : du coup il s’est créé ce modèle :
Et comme je suis à peu près aussi distrait que lui, je me le suis imprimé aussi, et coup de bol, mes embouts entrent dedans
Bon, s’il en reste encore un ou deux qui suivent, je sens que vous allez bien rire…
… car voilà, j’ai un nouveau caisson !
Pourquoi ?
D’une part, même s’il faisait assez bien son boulot, il prenait une place importante dans la chambre de mon fils (à l’autre bout de l’appart’ par rapport à mon bureau et coin PC, d’où déplacements fréquents )
D’autre part, il n’était pas suffisamment insonorisant pour être utilisé lorsque ledit fiston était présent, d’où fortes contraintes sur la disponibilité de l’imprimante…
Pour comprendre ce qui suit, il faut savoir que dans l’entrée de l’appart, la partie droite est occupée par une assez grande penderie :
Les 2/3 à droite sont dédié à la penderie, le reste à gauche aux chaussures et produits d’entretien.
Détail important : je ne me sers jamais ni d’un côté ni de l’autre, vu que Madame a tout rempli avec ses affaires
Cela dit, il y a 2/3 semaines j’ai ouvert le battant de gauche en cherchant quelque chose, et je me suis rendu compte que la partie supérieure du placard à chaussures était complètement inutilisée !
Imaginez donc la partie haute, complètement vide (après évacuation de divers débris apportés là par la marée).
Les dimensions intérieures sont très proches de celles du meuble Ikea du premier caisson, hormis la hauteur (d’où le filament posé à côté).
J’ai transvasé le matériel de l’ancien caisson :
La LK4, les deux Raspberry avec chacune leur webcam (la piCam a été upgradée en V2), la caméra Q6 IR pilotable et le thermomètre/hygromètre.
Ça rentre mais c’est tassé, d’autant que j’ai rajouté quelques gadgets…
Tant qu’à refaire l’ouvrage, si possible durablement, je voulais que tout soit pilotable et monitorable à distance.
Tout est alimenté par une grosse double-prise pilotable par Wifi (déjà présente sur l’ancien caisson mais mal exploitée).
La prise 1 alimente un module de base Sonoff, qui lui-même commande l’alim de la LK4.
La prise 2 alimente une classique multiprise triple, sur laquelle sont branchés 3 autres modules Sonoff qui commandent respectivement les Raspberry, la caméra Q6 et l’éclairage LED :
Tout peut donc être géré à distance, ou localement via les boutons des prises Flysocks et Sonoff.
Et bien sûr OctoPi sur les Raspberry est incontournable pour lancer, surveiller, arrêter les impressions…
Bon, si vous trouvez le nouveau caisson bordélique, c’est la vérité , et en gros plan c’est pire :
Il me reste énormément de “cable management” à finir pour que ce soit propre, ne serait-ce que le ruban de LED décollé de l’ancien caisson et qui bien sûr ne colle plus, ainsi que les 3 niveaux de câbles d’alim qu’on voit sur le schéma, les Raspberry à fixer, etc.
Cela dit, ce caisson a pas mal d’avantages sur le précédent :
- il ne prend pas de place qui n’était pas déjà prise
- il est plus près de mon repaire que la chambre du fiston
- la machine est à hauteur d’homme, plus de séances accroupi/à genoux pour refaire le niveau et autres réglages…
- le truc blanc au fond à gauche c’est le tableau électrique, pratique
- le plafond est une étagère qui fait toute la largeur de la penderie : juste au-dessus on trouve la Freebox, le routeur Wifi et le switch, pratique aussi
- à l’usage, ce caisson chauffe beaucoup moins que l’ancien, car son volume est en prise avec le reste de la penderie. L’air peut sortir à la jonction entre les deux portes coulissantes, et il y a une prise VMC dans l’entrée juste en face.
Même après une impression prolongée, je ne l’ai jamais vu à plus de 2/3° au-dessus de la température ambiante. -
et surtout, la grosse porte vitrée à gauche, une fois bien plaquée au montant, absorbe une quantité impressionnante du boucan de l’imprimante, et notamment dans les aigus. Il reste un souffle qui sort à la jonction des deux pans, mais c’est très léger. Le WAF est monté d’un facteur 100
Je reviendrai avec des photos plus présentables, mais en attendant je suis très fier d’avoir pu sortir cette assez grosse pièce (après quelques faux départs comme l’exige la tradition) :
(et ensuite une similaire qui vient se fixer dessus…)
C’est vrai que ça fait peur…
Tu ne crains pas que quelque chose se décroche et vienne au contact de la buse à plus de 200° C ?
C’est fou que tu ais des décrochages avec un radeau sur d’aussi grosses pièces. Normalement, les grosses pièces collent mieux.
Bon, c’est vrai que tu viens de la déplacer…
Mais pour info, j’ai laissé la Ender 3 en plan pendant un peu plus d’un mois. Et récemment, j’ai voulu imprimer une bobine (j’ai du fil acheté sans bobine à écouler). J’ai eu la flemme de recalibrer ; j’ai passé un coup d’alcool sur le miroir car j’avais négligé de remettre sa housse à l’imprimante et zou !
Résultat : imprimé dès le premier essai avec juste une jupe pour stabiliser le flux avant l’impression proprement dite. Chaque flasque de la bobine fait dix-sept centimètres de diamètre mais elles sont tellement ajourées qu’à vu de nez, la surface de contact doit être équivalente à ton impression (peut être même moins).
Edit : il est vrai par contre que j’ai reparamétré Cura car la dernière version n’a pas repris les anciens paramètres.
Ah, toi aussi tu fais dans le chocolat ?
Je voulais préciser cette notion de “faux départs” très particuliers pour ce modèle, et j’ai oublié, merci du rappel !
En fait il y a 4 pièces : 3 du gabarit de celle ci-dessus (qui vont s’emboîter entre elles), et une toute petite (une sorte de levier pivotant).
Toujours prudent, j’ai commencé par cette dernière, qui n’a posé aucun problème.
Mais lorsque j’ai lancé la première grande plaque, la tête s’est promenée au-dessus du plateau en dessinant la forme, sans rien imprimer.
Après m’être gratté la tête, j’ai voulu vérifier le filament dans le bowden, qui en fait était vide. Et le connecteur en sortie de l’extrudeur était bouché par une boule de PLA fondu.
J’ai changé le connecteur et poussé à la main le filament jusqu’à buse, puis relancé le print de la plaque, ce qui m’a permis de vérifier qu’avec du PLA qui sort de la tête d’impression, ça marche beaucoup mieux.
Mais après ça, le bowden était de nouveau vide.
Donc soit j’ai (déjà?) un souci avec l’extrudeur, soit il y a un bug dans le GCode de fin de ces fichiers, qui provoque une rétraction un poil violente…
C’est du bronze, m’sieur (Je ne pouvais pas vérifier si la couleur sortait bien à la prise de vue : l’écran de mon téléphone est monochrome.)
À la seule vue d’un objet couleur chocolat, je prends 500 grammes et sens intérieurement mes futurs bourrelets blobloter
J’ai la solution : le chocolat blanc !
Je ne connais pas la taille de ton bowden, mais ça fait une rétractation particulièrement violente en effet. Le mien mesure vingt-cinq à trente centimètres de long et je n’imagine pas qu’il puisse se vider d’un coup (je parle toujours du bowden).
Ceci dit, tu as l’air d’avoir du stringing (il y en avait parfois sur les photos précédentes aussi). La rétractation n’est donc peut-être pas assez grande et trop rapide.
Ah, et ça se règle comment ce petit détail ?..