Samsung Galaxy Note 8"

Bonjour,

Comme cela fait maintenant une petite semaine que j’ai cette tablette, je vais essayer de vous faire un petit retour, si possible différent de ce que l’on peut lire sur les sites spécialisés.

Ses caractéristiques

  • Ecran 8 pouces
  • Résolution 1280 x 800, 189 ppi
  • Processeur Exynos 4412 quad core cadencé à 1.6 Ghz
  • 2 Go de Ram
  • 16 Go de Ram
  • Android 4.1.2 Jelly Bean
  • WiFi dual bande a,b,g et n, WiFi Direct et AllshareCast
  • Bluetooth 4.0
  • Usb 2.0 Host
  • Micro SD jusqu’à 64 Go.
  • Caméra avant 1.3 mpx, arrière 5 mpx, enregistrement en 720p
  • Dimensions 210.8 x 135.9 x 7.95 mm
  • Batterie 4600 mAh
  • Poids 338 g

La Galaxy Note 8" vient de faire son apparition sur les étals. Située dans un créneau de taille d’écran encore peu encombré, avec un usage au stylet exclusivement proposé par Samsung, elle se permet un prix stratosphérique de 399€. Même si l’on considère l’Offre de remboursement de 50€, avec les incertitudes qui y sont liées, elle demeure avec un prix potentiel (trop) élevé de 349€.

Son prix, ses particularités en termes hardware et d’usage la rende assez difficile à comparer aux références actuelles du marché, s’en rapprochant le plus, que sont la Nexus 7 et l’iPad Mini,

Néanmoins, à l’usage, la taille semble valider ma première impression à la sortie de l’Ipad Mini : le format 8 pouces est vraiment une taille à explorer en terme de mobilité. C’est un très bon compromis entre l’usage en mobilité extérieure qu’offre le 7" et l’usage plutôt en intérieur qu’offre le 10".

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Aspect et finitions

Question coque, Samsung fait dans la continuité des séries de smartphones et tablettes de la marque : c’est du “tout plastique” (certains préféreront le terme de Polycarbonate). Pas de surprise donc : c’est brillant, c’est lisse, cela prend aussi facilement les marques de doigts que n’importe quelle dalle tactile, mais c’est très bien fini et l’aspect global est plutôt plaisant.

Qui dit coque lisse, laisse à penser prise d’empreintes permanentes. C’est le cas. Le dos prend aussi vite les vilaines traces que la dalle. Par ailleurs, comme le format est un peu grand pour tenir dans une main - j’y arrive tout juste avec une de taille moyenne- cette absence d’aspérités et/ou d’un revêtement accrocheur pourra s’avérer un handicap source d’accidents malheureux. Pour ma part, j’ai continué dans ma “folie” et donc je me suis dépêché d’acquérir une housse adaptée.

Petit détail amusant : je viens à l’instant de m’apercevoir que Samsung avait été jusqu’à mettre de très fines bandelettes protectrices d’adhésives, sur une partie du liseret gris qui fait le tour de la tablette. Probablement pour protéger celui-ci lors du déballage, car bien entendu ce n’est ni de l’alu ni un autre métal quelconque, cela semble là encore du plastique. Cela dit, sur mon smartphone S3, ce liseret n’a pas bougé en 10 mois, donc c’est prometteur.

La trappe d’accès à la micro SD est protégée par un cache en caoutchouc. C’est un plus pour éviter la poussière. Mais il faut avoir de bons ongles pour enlever cette protection, et cela ne sera pas toujours très pratique pour ceux qui aiment à jongler avec plusieurs cartes.

La dalle est très lumineuse, les couleurs sont flatteuses. Pour ce qui est des angles de visions, ils sont tout simplement excellents. La résolution n’est “que” de 1280 x 800, mais je dois reconnaitre que je suis épaté par la qualité d’affichage. Il est quasi impossible de prendre celui-ci en défaut : c’est très lumineux quelque soit l’angle de vision, contrasté à souhait, et suffisamment précis pour permettre à la fois une excellente lecture de textes, bds, et vidéos. Le visionnage de photos est un régal. Certains sites spécialisés déplorent un colorimétrie peu respectueuse, c’est certainement vrai, notamment du coté du noir pas vraiment noir, mais il n’en demeure pas moins que l’affichage est “flatteur” à bien des égards pour nombre de médias à afficher.

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Les bons points à l’usage

Difficile de ne pas être satisfait d’une machine tournant sous l’excellent Exynos 4412. Surtout qu’il est sur-cadencé à 1,6GHz (par rapport aux 1,4GHz du S3), et qu’il est épaulé par 2 Go de ram. La tablette est donc très réactive.

Le stockage, annoncé de 16 Go, ne laisse en fait que 9,78 Go à l’utilisateur. C’est bien moins que les 11,25 Go disponible sur le Galaxy S3 pour la même annonce initiale de 16 Go. Pour les gros consommateurs de médias, il faudra donc très probablement passer par du stockage au moyens de micro SD.

Le WiFi est très performant, je serais même tenté de dire que c’est le plus performant auquel j’ai eu affaire. Les débits sont bien meilleurs que sur mes autres appareils, et je n’ai eu à déplorer aucuns décrochages même en me baladant dans la maison (y compris à l’étage). Que ce soit avec le navigateur Internet de base ou Chrome, le surf est très fluide, de même que le visionnage sur Youtube.

Tant qu’on est dans le navigateur internet de base, au stylet, une fonction est intéressante : il suffit d’approcher le stylet en haut ou en bas de l’écran, pour scroller verticalement, sans aucun contact. Cette fonction n’est malheureusement pas disponible avec le navigateur Chrome. Suite à une mise à jour le 19 mai, le magasin d’application bénéficie désormais de cette fonction, et c’est assez pratique pour parcourir les loooonnnngues listes de logiciels proposés (car d’un autre coté, le market de Samsung c’est un peu fouillis, pour ne pas dire un grand bordel).

J’ai testé brièvement le petit câble micro-USB de la boutique de Minimachines. Ma souris Logitech USB M305 est nativement reconnue. La lecture de livres, bds, MP3, Divx et Mkv (SD) s’effectue directement depuis l’explorateur d’Android, ou via les applications dédiées sans soucis.

En terme de connectique, je dispose d’un câble à enrouleur “à tout faire” : micro-USB, mini-USB et connecteur Apple (ancien iPad et iPod). Jusqu’à présent, il me permettait d’éviter d’avoir besoin de me trimballer 1000 câbles. A ma grande surprise, alors que je l’utilise sur tous mes appareils sans soucis (smartphone, tablette, appareil photos), il ne permet pas à la Note 8 d’être reconnu par le PC, du coup, il est inutilisable pour du transfert de donnés. Je suis d’autant plus surpris qu’il fonctionne parfaitement avec le Galaxy S3 dans les mêmes conditions.J’ai refait plusieurs fois le test, et finalement le câble est bien fonctionnel, j’avais dû mal le brancher la première fois.

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Les points regrettables

Après avoir dévoré une revue de 100 pages en PDF, textes et photos en multi-colones, avec le logiciel Perfect Viever, mon sentiment est assez mitigé. Non pas que la résolution ne s’y prête pas, mais bien que la taille 8" et le format 16/10 de l’écran ne rendent pas cette lecture confortable. Sur une 8" (tout comme une 7"), c’est bien trop petit en terme de caractères, surtout quand on avance en âge. Le format 16/10 amène des bandes noires, hauts et bas, qui obligent à scroller et/ou zoomer pour lire l’intégralité des textes. Il faut reconnaître que la même revue, même sur un “antique” iPad V1 est bien plus sympa : il n’y a pas à zoomer/dézoomer sans cesse.

La présence des boutons physiques peu être gênante lorsqu’on utilise la tablette en mode paysage. Ainsi, il n’est pas rare d’appuyer accidentellement sur l’un ou l’autre, déclenchant des opérations de retour arrière et/ou de fermeture non désirées.

D’un point de vue rechargement, la tablette est fournie et nécessite un adaptateur secteur 2 ampères. Inutile de préciser que le rechargement sur PC est donc impossible (pourtant sur un modèle Samsung 15" très récent). L’adaptateur secteur est plus gros que celui de mon smartphone Galaxy S3, même s’il a la même forme, et surtout il offre 2A au lieu de 1A. Conclusion : en balade, pour charger les deux Galaxy, il me faudra penser à emmener celui de la Note 8 plutôt que celui du téléphone.

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Les accessoires

Le Book Cover Samsung

Comme je l’ai indiqué dans un de mes commentaires sur un billet de Pierre, sur le blog : la minceur du Note 8.0 m’apparait à l’usage presque un handicap à la longue, quand on utilise longtemps la tablette d’affilée. Ceci associé au fait que la coque est, tout comme l’écran mais là c’est naturel, un vrai nid à traces de doigt.

Pour le coup, j’ai “investi” dans l’étui rigide proposé par Samsung. Premier couac… le prix ! à 49,90€ c’est un peu fort de café. Deuxième couac, elle est prévue pour la Note 8.0 3G, donc elle présente une fente en façade sur le haut de l’étui, pour laisser passer le son du HP, qui bien sûr n’est pas présent sur le modèle Wifi. C’est un peu dommage, car pour le coup, cette fente laisse apparaitre une partie du logo Samsung… Bref, cela dénote (c’est le cas de le dire) et c’est moche.

Question couleur le choix en stock était assez limité : blanche ou grise. Je suis resté fixé sur la couleur initiale de la tablette = blanche.

Question finition, rien à dire c’est correct, mais cela reste du plastique et probablement que cela vieillira mal (sur les smarphones il y avait des soucis au niveau de la charnière il me semble).

Les bon points du Book Cover :

La texture de l’étui font que la préhension de la tablette est bien meilleure, elle risque moins de “s’échapper” des mains, le poids est suffisamment contenu pour ne pas trop alourdir l’ensemble.

Comme nombre d’autres produits similaires, des pliures sur le rabat permettent de disposer la tablette de plusieurs manière ; On pourra cependant regretter que la mettre en position “verticale paysage”, pour lire une vidéo par exemple, n’est pas vraiment intuitif et il faut procéder à plusieurs reprises pour enfin trouver la bonne position. Enfin, c’est un coup de main à prendre.

Lorsqu’on referme le rabat sur l’écran, la tablette se met en veille automatiquement, un peu à la manière d’un PC portable. C’est toujours une manip de moins à faire sur le bouton marche/arrêt.

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Gros Gros “point négatif”… je peux pas l’utiliser souvent !

J’ai la chance d’avoir plusieurs tablettes à la maison, à dispo de qui qui vient ou de qui qui n’est là… Jusqu’à présent mon vieil iPad était monopolisé par tout le monde, et je ne pouvais l’employer quasiment que quand j’était seul. Pour le coup, je devais me rabattre sur mes autres tablettes (Android et WebOs), plutôt boudées par tout le monde.

Maintenant… c’est ma Note 8.0 qui passe de mains en mains, tout le monde l’a adopté très (et même trop) rapidement, pour le coup je dois me rabattre sur mon vieil iPad et mes autres antiquités Android et WebOs, et je ne peux profiter de ma Note que quand je suis tranquillou et seul.

Bien sûr, c’est dit ici sur le ton de la boutade, mais c’est quand même une réalité. Chez moi, jusqu’à aujourd’hui, les “non geeks” n’aimaient que la tablette sous iOs “zéro prise de tête”. C’était surtout vrai dans mon entourage féminin. Les tablettes Android étaient boudées, considérées comme “pas pratique” et “pas simple d’usage” (dit par des personnes qui par ailleurs ont des smartphones Android… va comprendre Charles). Là, comme par magie, l’Android ne gêne plus personne sur la Note 8". Alors je m’interroge : effet “beauté” de la tablette ? effet TouchWiz ? effet stylet et les petites applis qui vont avec ? Ou autre effet kiss cool ?

Merci pour cette review, c’est mon prochain achat mais en version 3G

Merci Yanos. J’essaie de mettre à jour mon retour au fur et à mesure de mon usage.

Enfin la Gnote 8 32 Go wifi est arrivé dans ma besace , c’est un outil formidable, même si il manque une sortie hdmi.
La gestion de l’énergie est perfectible, même si je me surprends à utiliser pendant trois jours cette tablette la ou ma TP androïdiser ne tenait pas plus d’un jour.

Il faut voir cette tablette comme une sorte de cendrillon, c’est à l’usage qu’elle révèle sont potentiel, le dispositif wacom couplé à SNOTES est une tuerie pour tout ce qui est à cheval entre le pro diffusable et pas nécessairement modifiable.
Sinon en productif il y Polaris office qui me rends de fier service en ce moment . Le stylet est clairement dédié à des gens qui doivent produire quelque chose, c’est le plus de cette tablette, je ne sais pas si cela justifie le prix en plus par rapport à une gtab8.

Quoi qu’il en soit le seul stylet qui m’est déja satisfait c’est la pointe des DAGI, il sont cependant limité à la