L'histoire d'une mise à jour d'un Netbook en 2018 (4/5)

Acte 4 : la séance de relooking

Voici le moment que tout le monde attendait, le passage mécanique obligatoire dans chaque épisode de l’Agence tous risques. Un laboratoire clandestin est improvisé pour l’occasion, les outils ne demandent qu’à être utilisés ! A ce propos, je conseille l’excellent tourne-vis électrique Mini ES120 pour ceux qui pensent en avoir souvent besoin (sinon préférez le Xiaomi bien moins cher, voire un kit manuel).

Tous les éléments qui seront mis à jour sont disponibles sur le marché de l’occasion. Pas la peine d’acheter un barrette mémoire à 120€ neuve quand elle est dispo pour moitié moins cher en occaz. En plus du tarif avantageux, vous permettez à des composants de retrouver une seconde utilité. Soyez tout de même vigilant : il y a toujours un risque d’acheter ancien. Ou si vous êtes méfiants, regardez les versions occasions des produits fnac ou amazon, ce sera déjà quelques euros de grappillés, et un recyclage écologique.

Une fois la batterie retirée, ainsi que le cache de l’emplacement de la carte SD, on peut se décider à démonter. Le dessous semble être accessible. On commence d’abord par changer la mémoire RAM. C’est une 4GB So-DIMM DDR3 de 1333 MHz. Pour l’enlever, il faut dévisser la seule vis qui retient la trappe dédiée. Ensuite, on écarte les pattes métalliques à droite et à gauche de la barrette, et cette dernière se lève toute seule comme une grande. Je la remplace par une 8GB 1600 MHz, ce qui va lui permettre de gérer les différents programmes qui seront ouverts avec une meilleure fluidité, et d’ouvrir plus d’onglets dans le navigateur sans surcharger la machine.


La barrette RAM entourée des deux pattes métalliques qu’il faut tirer pour la libérer

Ensuite, on s’attaque au bas de la coque, il faut retirer les vis, attention toutefois à enlever les deux pattes rondes en caoutchouc car une vis se cache derrière chacune d’entre-elles. L’intervention se passe comme prévu. Après avoir déclipsé la carcasse, on peut alors entrevoir les 2 derniers éléments à mettre au goût du jour : le module Wifi, et le disque dur.


En haut à droite, le disque dur et sous ce dernier, le module Wifi

Le module Wifi d’origine est de type b/g/n. Je me dis qu’à l’heure de la fibre, un bon module a/b/g/n/ac lui donnerait une bien meilleure connectivité et améliorerait son débit. Pour ne pas arracher les fils, on retire doucement les deux antennes en jouant sur leur connecteurs dorés, puis on dévisse et on retire le module. On fait exactement l’inverse pour installer le nouveau module, et hop c’est changé ! Si vous êtes sur Linux, pensez à aller dans la section Pilotes additionnels pour installer le driver du module.

Reste le Disque dur. Un bon vieil Hitashi mécanique tournant à 5400 RPM. S’il y a un composant qui peut faire ralentir l’appareil, c’est bien celui-ci. Ca tombe bien, j’ai un SSD qui traîne dans une armoire (comme quoi, ne jamais jeter vos SSD inutilisés, ça sert presque toujours). On retire le connecteur, puis on peut tirer vers soi le disque dur, il n’y a aucune vis, ça vient tout seul parce qu’il est entouré d’une coque en caoutchouc antidérapante. En enlevant ce caoutchouc et en le mettant sur le nouveau SSD, y a plus qu’à connecter ce dernier et le positionner en lieu et place de l’ancien disque dur et le tout est joué.

Les remplacement se font très facilement : il y a des détrompeurs pour chaque composant, on ne peut pas commettre une erreur en mettant un composant à l’envers. Même les deux fils d’antenne wifi sont de taille et couleur différente pour empêcher de les intervertir. Franchement, c’est en mettant la main dans le cambouis qu’on se rend compte que les ingés de chez Samsung étaient au top à l’époque. Ça a été rapide et facile.

Alors que je pensais avoir terminé, je fais un petit tour dans le BIOS afin d’installer l’OS. Quelle galère… J’ai passé 3 jours à comprendre que la version de mon BIOS était la toute première, bien buguée. En effet, il faut s’assurer de télécharger la version 06PS sur le site de Samsung car si vous avez la version 03PS, le BIOS ne peut pas reconnaître de clé USB au démarrage. Il faut aussi régler le Legacy et l’UEFI sur « Enabled », puis configurer l’ordre de démarrage des périphériques. Paradoxalement, c’est justement dans le BIOS que je trouve une bien belle surprise dans les options : allouer plus de mémoire à la partie graphique (512MB au lieu d’originellement 256MB). Génial, ça veut dire qu’on peut aider le processeur graphique en mettant à sa disposition deux fois plus de mémoire pour traiter les données. Evidemment, je configure à 512MB, oui Monsieur.

Après avoir installé Ubuntu 17.10, je me suis rendu compte que l’OS faisait ramer le Netbook à cause de son interface graphique gourmande, on pouvait le voir aux mouvements saccadés de la souris. En cherchant bien dans plusieurs forums, un mot revenait souvent pour les Netbooks sous Linux : Xubuntu. J’ai toujours pensé que ce genre de distribution était un peu trop exotique, est-ce vraiment aussi bien que les gens le disent ? Est-ce que ma phrase précédente était bien prononcée ?

En l’essayant sur le Netbook, j’ai vite compris que c’est un super OS. Pour résumer, Xubuntu, c’est comme Ubuntu (les logiciels sont compatibles entre-eux) mais c’est allégé à fond, sans pour autant être moche, de plus bien que ce soi déjà très joli de base, on peut modifier l’aspect de manière très flexible (thèmes, transparence, ajout d’un dock, etc.).


Ici il a suffit de changer le fond d’écran, d’installer le thème Moka, ainsi que le dock Plank

Retrouvez le final de mes aventures ICI !!!

The miserly constraints spurred her to be fiendishly resourceful. Instead of using a spinning hard drive she chose flash memory mobdro

The miserly constraints spurred her to be fiendishly resourceful. Instead of using a spinning hard drive she flash memory thing Mobdro
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