L'histoire d'une mise à jour d'un Netbook en 2018 (3/5)

Acte 3 : (enfin) le choix du Netbook (désolé d’avoir été si long)

Je vous passe les détails de chaque recherche, donc par souci de robustesse et de design, je me rabats finalement sur le Samsung Série 3. Ce modèle résume à merveille ce qu’était l’entreprise Samsung à l’époque. Les ingénieurs qui avaient démontré leur talent avec l’excellent Galaxy SII savaient impressionner. On était bien loin des errements qui ont mené plus tard à des téléphones irréparables, et avec des matériaux plus que discutables pour leur prix.

Bref, cette parenthèse fermée, on peut voir sur le « Series 3 » tout le charme de l’époque, le Netbook a bien vieilli. Il possède une coque que je soupçonne être en plastique mais qui ressemblerait à s’y méprendre à un alliage alu-magnésium, en tout cas les traces de doigts sont quasi inexistantes (sauf si on joue volontairement avec la lumière avec un angle très spécifique).


Et, alors que je ne m’y attendais pas, cerise sur le gâteau : le support clavier est en véritable alu brossé (on le reconnaît à sa température froide au toucher lorsque le Netbook est éteint), bref ça ne bouge pas durant la frappe. D’ailleurs, le clavier chiclet prend presque la totalité de la largeur, et on sent bien à la fois la course et le retour des touches, le ressenti global est excellent. Le touchpad est quant à lui de taille moyenne, avec deux boutons tout ce qui a de plus classique, un peu difficiles à accéder à mon goût, bref c’est bien mais j’ai connu mieux on va dire.

L’écran est quant à lui mate, avec un angle de vision pas terrible, mais vu la taille de l’engin, on le tient bien souvent en face de soi. Les bordures d’écran sont bien plus fines que certains produits d’aujourd’hui, pour l’époque c’est impressionnant. Le seul véritable défaut de ce modèle étant sa gestion de l’énergie (certains témoignent de 2-4 heures en fonction des usages), j’ai commandé la version avec une batterie grande capacité, qui permettrait apparemment de doubler l’autonomie. Le revers de la médaille étant qu’elle alourdi l’ensemble et peut faire pencher le Netbook vers l’arrière si on le pose sur les genoux. Visuellement, cette batterie ne dépasse que du dessous, ce qui lui permet de surélever l’arrière pour un meilleur confort de frappe, et pour mieux dissiper la chaleur. Cette épaisseur verticale, contrairement à d’autres Netbook où on a une protubérance horizontale qui peut gâcher l’esthétique, se révèle finalement très discrète. Pour ce qui est des connecteurs, on a 1 connecteur RJ45 rétractable et supportant la norme Gigabit, 1 port Jack 3.5mm casque/micro, 1 slot SD, 3 connecteurs USB 2.0, 1 port HDMI, et 1 port VGA.


Ça a l’air énorme avec la prise de vue, mais c’est beaucoup moins visible en réalité

Me voilà ravi, le moment d’appuyer sur le bouton de mise en marche est enfin arrivé. Après un démarrage particulièrement long, ce Samsung se révèle lent à charger les programmes, ça donne l’impression de conduire un 33 tonnes. J’avais oublié cette lenteur… aurais-je finalement commis une erreur ? La patience que l’on avait d’antan paraît inacceptable en 2018. Ça suffit, je prends la décision d’agir à l’ancienne mode. A l’ancienne mode ?! Oui, les mains enveloppées de résine et trempées dans du verre pilé une bonne mise à jour matérielle. Voici donc venu le tournant du film. Alors que tout allait mal, une musique de fond héroïque s’invite de nulle part et envahi la salle, tous ces projets d’évolution hardware et logiciels me galvanisent, j’entends presque la foule scander Netsuko ! Parce que oui, il fut une époque où faire évoluer sa machine était possible. Me voilà déterminé à redécouvrir cette expérience.

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