Acte 1 : coup de pied dans la porte d’entrée
Toi qui ne veux plus être victime de l’Intel Management Engine (IME) parce que tes données sont envoyées vers les serveurs d’Intel sans savoir pourquoi,
Toi qui ne jurais que par AMD pensant qu’ils passeraient sur l’open source, mais qu’en fait non, tu t’es fait avoir ils ont changé d’avis et font comme Intel avec leur Platform Security Processor (PSP),
Toi, qui sais pertinemment que Meltdown et Spectre ne t’en veulent qu’à toi et que tu veux vivre dans un bunker mais que c’est mort parce que la fibre passe pas et donc impossible de regarder les matchs du PSG en streaming de manière parfaitement illégale,
Il ne te reste plus que deux solutions :
- Sortir la DeLorean, claquer 60 balles au Contrôle Technique au risque d’une contre-visite, et essayer de changer le futur
- Ou bien acheter un ordinateur d’occaz
Et bien croyez-le ou non on va sortir la DeLorea aller sur un site d’occasion et dénicher un truc :
- assez vieux pour éviter les hardwares trop indiscrets (au moins réduire leur champ d’action)
- assez récent pour voir autre chose que Windows en 16 couleurs
Et puis, pensons à l’éthique… Faut-il mieux claquer son salaire mensuel dans une boite de conserve non évolutive et dépendante des standards de son époque, ou bien redonner une seconde jeunesse à un abordable Netbook ? Ça y est, le mot est lâché.
Le Netbook… espèce peu chère, mobile, et légère, mais en voie de disparition et dont les derniers survivants hantent nos caves et greniers. Ils ont la particularité d’être facilement mis à jour par l’intermédiaire d’une trappe ou des vis accessibles. Mais plus personne ne les aimes.
Car nos esprits innocents, tel le linge plus blanc que blanc lavé à 40°, se sont mis à chanter en coeur ce que les « experts » de l’époque nous poussaient à réciter : la tablette serait notre seul avenir, les Netbooks sont morts, vive les tablettes. Pourtant, avec un Netbook on pouvait aussi consulter et écrire ses mails, lire quelques vidéos, et même, contrairement à la tablette, noter ses cours, écrire un bouquin en vacances, ou tout simplement, le poser sur une table sans avoir à le tenir.
J’entends un « ouais mais c’est bon là avec ton monologue, y en a pour combien de temps ? » au fond de la salle. Ca va c’est bon. Donc quel Netbook choisir ? J’avais presque foncé tête baissé sur plusieurs anciens coups de cœur qui méritent d’être mentionnés :
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l’ASUS 1018P. Le design ultime : de l’alu et des plastiques robustes, une finesse alliant une connectique impressionnante (le port RJ45 rétractable), pas d’effet de « pompage » clavier, un touchpad solide… bref fabuleux. Malheureusement, son principal défaut est son Processeur, vite à genoux rien que pour une vidéo 720p Youtube. Du gâchis de ne l’avoir jamais renouvelé.
L’ASUS 1018P -
le Clevo W110ER. Un petit 11 pouces, concurrent de l’Alienware m11x, peut-être sobre dans le design, mais dopé sous le capot. Le parfait Netbook, upgradable, léger, robuste, puissant… Oui mais voilà, son processeur est un Intel de 2012. Autant dire qu’en plus de l’IME, il est particulièrement vulnérable aux failles de sécurité Meltdown et Spectre, et pas sûr qu’Intel ne le mette à jour vu son ancienneté. J’ai failli le choisir, et je le conseille à tous ceux pour qui ces failles ne les dérangent pas.
Les entrailles du W110ER
Hormis le fait que cette intro soit la plus longue du monde, je me rends compte que je n’ai aucun Netbook idéal qui me vient directement à l’esprit. Je commence à faire des recherches sur le net…
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